Northman Race: Mont Rigaud – Un vent d’innovation!


Le Samedi 22 juillet, l’organisation Just Run était de passage à proximité de la métropole pour nous livrer la tant attendue NorthMan Race. Nous en étions à la 2e étape d’une série de 3, ayant débuté à Québec au Mont Sainte-Anne. Je dois vous admettre que cette nouvelle course signée par notre « Northman » lui-même, Marc-André Bédard, était l’un des points culminants de mon calendrier. J’avais bien hâte de tester le concept se disant « unique », surtout à la lecture des impressions positives de notre collaborateur Stéphane Carbonneau par rapport à la première épreuve au mois de mai. La question demeure toutefois, cette course a-t-elle su surpasser mes attentes ? Voici donc un compte-rendu d’un retour dans le temps, à l’époque des bûcherons.

Mon arrivée sur le site.

On remarque immédiatement l’accueil du Mont Rigaud où les participants sont invités à s’enregistrer électroniquement à l’aide d’une tablette (vive l’écologie!!). Pour ma part, bien que je n’ai pas attendu longtemps (arrivée à 11h30) avant de repartir avec ma puce, l’attente semblait plus longue vers les 13h, heure à laquelle on s’approchait des départs de l’après-midi. Ensuite, j’aperçois le terrain de jeu où on peut voir les participants s’amuser sur le parcours, ainsi que quelques kiosques de mini-jeux et d’obstacles. Le tout se fait au rythme musical à la thématique plutôt « bûcheron ». Sans oublier le bar à gaufres et sirop d’érable qui nous attend à la fin de ma course (miamm !)

Allez hop, allons courir dans les bois.

Les départs Timbers (vague élite) et Loggers (vague compétitive) sont lancés à 13h30 et 14h respectivement, tandis que les vagues amicales et familiales ont débuté à 9h. Dès le départ nous devons traverser une structure de bois de l’équipe Platinum Rig, pour ensuite partir à l’aventure avec le segment « Vitesse ». Cette section consistait en une course en sentier de plus de 4km avec peu d’obstacles, mais bien agréable à traverser. Les sentiers de vélo de montagne empruntés étaient un paradis pour les amateurs de course.

Ensuite, on entrait dans le 2e segment appelé « Force » proposant une série d’épreuves impliquant du transport, soulèvement et traction de poids. Un léger problème à noter toutefois serait le manque d’équité au transport de la roche. En effet, personne ne semblait transporter la même grosseur de roches, donnant un avantage à ceux qui partaient avec un petit rocher.

À 2 km de la fin, la force et l’endurance faisaient place au segment « Agilité » qui comportait entre autres des obstacles à anneaux (gracieuseté de Platinum Rig), de montée de murs et d’équilibre. On nous y a présenté des obstacles plaisants avec des niveaux de difficulté variés. Autre constatation, la présence de plusieurs obstacles techniques prenant plus de temps à compléter et concentrés sur le même segment a provoqué de longues files d’attente. La problématique a d’ailleurs requis l’intervention des organisateurs, offrant du temps de pénalité en échange de laissez-passer à ces obstacles. À souligner que nous étions quand même 350 coureurs dans la vague de l’après-midi, les congestions étaient donc inévitables.

Une course qui se distingue des autres.

Cette course a su bien « rendre hommage à nos ancêtres ». Avec la présence de plusieurs obstacles impliquant le bois comme entre autres le transport et sciage de bûches et le lancer de la hache, difficile de ne pas se sentir comme à l’époque des bucherons. Surtout avec des structures décorées à l’image du Northman tel que les « Haches Géantes », « Gaffe du Draveur » et la « Chasse Galerie ».

De plus, le concept de segmentation du parcours m’a beaucoup plu, car il permet à l’athlète de bien identifier ses forces et ses faiblesses en ce qui a trait aux courses à obstacles, et y revenir plus fort!

Et que dire du terrain du Mont Rigaud. Un de mes préférés! Avec de belles pentes qui donnent du bon dénivelé et des parcours en sentier raisonnablement technique menant vers le sommet et des vues resplendissantes.

Les petits détails comme la présence d’une garderie pour les enfants des participants, la présence considérable de photographes à travers le parcours et un bon balisage ont vraiment fait toute la différence dans l’expérience du coureur.

En somme, à part de petites failles dans la logistique qui seront probablement revues dans les éditions à venir, la Northman Race mérite définitivement sa place dans votre calendrier de courses. Un produit ayant un très beau potentiel à développer dans les années à venir et qui assurément laissera sa marque dans notre discipline.

Une chronique de: Macland Glaudin
Correction et révision par: Éric Julien
Crédit photo: Northman Race

Les commentaires sont fermés